02 octobre : Saint-Louis (GOSS) – Dakar (GOOY)

La matinée libre sera pour certains l’occasion de se reposer après la descente éprouvante depuis Dakhla. D’autres en profiterons pour faire un peu de tourisme. A commencer par la salle du petit déjeuner de l’Hôtel de la Poste, rendant hommage aux héros de l’Aéropostale.

Le plafond de la salle du petit déjeuner, extrait des écrits de Jean Mermoz
Le plafond de la salle du petit déjeuner, extrait des écrits de Jean Mermoz
Au fond du couloir, la chambre 219 où séjournait régulièrement Mermoz, avec vue sur le fleuve et sur... la Poste!
Au fond du couloir, la chambre 219 où séjournait régulièrement Mermoz, avec vue sur le fleuve et sur… la Poste!

Céline part ensuite découvrir la petite ville de Saint-Louis en compagnie de l’équipage « Robin des Airs » (Odile, Jean et Yvon). Ici, on fait un voyage dans le temps, peu de routes bitumées, ramassage des ordures ménagères en charrette tirée par un âne, tous petits magasins d’approvisionnement, les gens sont assis par terre dans la rue, les chèvres errent partout… Au dessus du petit village de pêcheurs, on entend les bruits des moteurs des avions de l’organisation du Rallye. Comme chaque année, près de cinquante enfants se sont vus offrir un baptême de l’air.  Au retour à l’hôtel, Daniel nous confirme que la météo est toujours moyenne mais permet de rejoindre Dakar.

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Le F-TS effectuant des baptêmes de l’air pour les enfants au dessus du port de Saint-Louis

A l’arrivée à l’aérodrome, petite photo autour de la stèle en la mémoire de Pierre-Georges Latécoère, fondateur de la Compagnie Générale Aéropostale.

#Spirit of LR et Monsieur P.-G. Latécoère
#Spirit of LR et Monsieur P.-G. Latécoère

Nous en profitons aussi pour vérifier l’état des filtres de l’avion, après la traversée des vents de sable de la veille.P1050078

Cette année marque les 90 ans de la ligne Casablanca-Dakar, effectuée pour la première fois en 1925 par le pilote Emile Lécrivain. Afin de célébrer cet anniversaire, la caravane effectue une extension du parcours « Toulouse – Saint Louis » jusqu’à la capitale sénégalaise. Et cette journée, sensée être la plus cool du Rallye, avec seulement 100 NM de vol, va s’avérer bien plus compliquée qu’il n’y paraît pour notre équipage!

Céline effectue l’étape. La navigation consiste à suivre la côte entre 300 et 700ft, nous faisant survoler plusieurs réserves naturelles, puis à rejoindre les points d’entrée de l’espace aérien de Dakar. Nous nous poserons sur le terrain international de la capitale. Et visiblement, le contrôleur Sénégalais était plus que débordé par l’arrivée soudaine de 19 petits zincs en plus des 3-4 liners du samedi après-midi… Nous obtiendrons le record de tours d’attente (on n’arrivait même plus à compter!), l’aiguilleur du ciel ne respectant pas l’ordre d’arrivée des appareils… Céline laissera finalement les commandes à Patrice pour poser l’appareil, épuisée par tous ces 360° et les méthodes du contrôleur.

Saint-Louis et son humidité ambiante vu du ciel
Saint-Louis et son humidité ambiante vu du ciel
Quelle chaleur dans les basses couches!
Quelle chaleur dans les basses couches!
Sur le tarmac de Dakar, My Lord Rodney and Miss Suzie nous accueillent avec un petit remontant!
Sur le tarmac de Dakar, My Lord Rodney and Miss Suzie nous accueillent avec un petit remontant!

Après un tour folklorique en taxi, nous rejoignons un magnifique hôtel pour célébrer la moitié du parcours. Déjà une semaine que nous sommes sur les traces des Pionniers de l’Aéropostale! Certains équipages vont changer d’équipiers. Ainsi, la charmante Suzie de l’équipage n°2 « Les Anglais » et le Rochelais d’origine Benoît de l’équipage n°5 « Aérocentre » nous quittent après un apéritif autour d’une sublime piscine et un repas agrémenté de langouste! De quoi reprendre des forces pour la remontée…

01 octobre : Dakhla (GMMH) – Saint-Louis (GOSS)

Au réveil, la pluie claque sur le bitume, quelques nuages d’orage sont dans les parages… La journée déjà longue promet d’être intense. Près de 5 heures de vol sont au programme. Après les formalités à l’aéroport, l’épreuve du jour est un QCM sur la mécanique du vol. Nous envoyons Patrice, qui revient confiant. On enchaîne avec le traditionnel briefing de Daniel : la navigation suit la côte et les cheminements VFR des gros terrains de Nouadhibou et Nouakchott avec passage des frontières de Mauritanie et du Sénégal à des points bien précis.

Le directeur des vols insiste sur les points clés du jour : la météo, avec des visibilités moyennes et la gestion du carburant. En effet, sur notre route, très peu de terrains de déroutement avec de l’essence 100LL. Afin d’assurer le coup, tous les avions partent avec les pleins complets et prévoient de s’arrêter à Nouakchott. Certains prévoient en plus de faire un stop carburant sur le terrain de Nouadhibou en amont.

Les Cousins d'AIr Méribel, n°15 qui partent sous la pluie de Dakhla
Les Cousins d’Air Méribel, n°15 qui partent sous la pluie de Dakhla

Malgré les averses, chaque appareil s’élance avec 5 minutes d’espacement. Très rapidement, les conditions météo se dégradent et à notre arrivée verticale Nouadhibou (GQPP), bon nombre d’avions décident de dérouter sur ce terrain. Nous prenons la même option, il est plus sérieux d’attendre une amélioration au sol qu’en l’air. C’est officiel, la visibilité a chuté à Nouakchott (GQNN) et le terrain n’accepte plus les avion en vol à vue. Tout le monde en profite en pour faire la pause déjeuner.

Départ de Nouadhibou pour Saint-Louis ou Nouakchott en fonction de l'autonomie des avions
Départ de Nouadhibou pour Saint-Louis ou Nouakchott en fonction de l’autonomie des avions

La météo s’améliore très légèrement et la caravane reprend. Mais les vents de sable s’en mêlent. Deux options : la basse altitude (500 ft) où l’on garde un peu plus la vue du sol, mais où il fait très chaud et et les turbulences sont fortes, et les altitudes supérieurs (3500 ft ou plus) où les vents ne sont pas trop défavorables mais où la température est bien plus confortable aussi bien pour les passagers que pour le moteur de l’avion. Nous prenons cette option. Certes la vue n’est pas très passionnante (une brume jaunâtre avec la vue de la côte en verticale) mais cela présente aussi un autre avantage : nous sommes les seuls à cette altitude! Et lorsqu’on a entendu le bazar à la radio aux alentours de Nouakchott, nous étions bien contents d’être au dessus de la mêlée entre les avions refuelant là-bas et ceux ayant finalement (comme nous) l’autonomie suffisante pour poursuivre à Saint-Louis. 

Passé Nouakchott, la visibilité s’améliore au fur et à mesure que nous descendons au Sud. Et les paysages passent de désertiques rocailleux à verdoyant avec une végétation généreuse lorsque nous passons le fleuve Sénégal.

Lors de l’arrivée à Saint Louis, une Galinette nous attend. Nous demandons au contrôleur de la plateforme un passage verticale afin d’identifier l’épreuve et rejoignons ensuite la vent arrière… Coup de stress, aucun de nous trois n’a vu le système de flèches! Tant pis, nous atterrissons et décidons d’y aller au bluff.

Au parking de Saint-Louis, les Sénégalais nous attendent avec hâte pour collecter les colis de médicaments. Puis Rémi de l’équipage n°16 Aéro-club Béziers-Cap d’Agde nous demande si nous avons vu la Galinette… Après hésitation, nous avouons que non. Notre collègue nous annonce à notre plus grand soulagement qu’Antoine G., le pro de la Galinette, ne s’est pas encore posé… Nous sommes donc près de 6 avions sur le tarmac … et personne de l’organisation! Antoine arrive enfin et nous explique les raisons de son retard : un manque d’approvisionnement en 100LL à Nouakchott entraînant plus de 2h d’attente.

Nous quittons le petit aérodrome de Saint-Louis pour le centre ville et là encore un lieu mythique : l’hôtel de la Poste.IMG_1185

Tout le monde s’enquiert de savoir qui aura la fameuse chambre 219 où dormait Jean Mermoz, restée en l’état depuis les années 30. Ce ne sera pas pour nous, mais nous aurons tout de même la chance de la visiter.

la très convoitée chambre 219
la très convoitée chambre 219

Le soir, une partie du groupe se relaxe et partage son ressenti sur cette longue journée aéronautique pendant que l’autre partie est allée écouter Dominique et Philippe (Equipage n°6 des Facteurs Humains) donner une conférence à l’hôpital de Saint-Louis. C’est aussi grâce à leur action que 12 tonnes de matériel médical y ont été livrées par container cet hiver.

Facteurs Humain n°6
L’équipage au grand coeur n°6 : Facteurs Humain

Tout le monde se réunit pour un diner au bord du fleuve avec vue sur le fameux pont Faidherbe. Aux résultats ce soir, nous faisons un sans faute au QCM, mais pas de changement au classement général : 4e sur 16.

Demain matinée libre et nous repartirons pour Dakar avec un jour d’avance, un notam à Nouadhibou nous empêchant d’aller ravitailler là-bas dans la tranche horaire autorisée et qui nous permet de nous poser avant le coucher du soleil à Dakhla.

29 septembre : Essaouira (GMMI) – Tarfaya Cap Juby (Gxxx)

Au briefing du jour, Daniel nous annonce une escale non prévue à Agadir. En effet, l’organisation locale d’Essaouira n’avait pas assez de carburant 100LL pour ravitailler tous les avions de la caravane. Les plans de vol sont déposés, les avions préparés et la navigation briefée. Nous attendons patiemment que la météo s’améliore sur Agadir.

Jean-Jacques G. , Président de l’Association Air Aventures, est intarissable sur l’histoire de l’Aéropostale. Afin de faire passer le temps, il nous conte les aventure des pilotes Ville et Rozès qui, peu de temps après l’ouverture de la ligne Casablanca-Dakar en juillet 1925 descendent en patrouille de Casa à Cap Juby. Le Bréguet XIV de Rozès tombe en panne, Ville se pose à coté et garde son moteur tournant. Les Maures attaquent les deux pilotes. Ville sort son arme et amoche sévèrement deux Maures. Les pilotes abandonnent l’avion en panne et décollent en catastrophe avec l’avion intègre. Suite à cet incident, les pilotes refusent de repartir en vol (les prémices de grève des pilotes)… Didier Daurat, alors directeur de l’exploitation Aéropostale, en colère, se rend sur les lieux et désamorce le problème avec les autochtones. Le courrier continuera de passer!

Le brouillard s’est levé sur Agadir et chaque appareil s’envole à 5 minutes d’intervalle. Après 35 minutes de vol, nous atteignons la région d’Agadir, qui finalement est un peu plus bouchée que prévu. Il nous faut monter au dessus de la couche (« On top ») et redescendre dans une zone dégagée pour ensuite atterrir.

Nouveau briefing pour rejoindre le terrain mythique de Tarfaya, anciennement Cap Juby. Cette piste en terre battue n’est aujourd’hui exploitée qu’une fois par an, au passage du Rallye.

Mais avant d’atteindre la terre des Pionniers, il nous faut relever le défi du jour, la fameuse Galinette! Un peu compliqué à expliquer, mais il y a 5 épreuves en 1 : 2 flèches sont positionnées au sol, il faut déterminer leur orientation magnétique ; puis déterminer l’angle aigu formé par ces 2 flèches ; ensuite déterminer la distance séparant le milieu des 2 droites ; et enfin déterminer l’axe de « piste » de ce fameux segment entre les 2 flèches. Du grand combo concocté par Antoine G. , à repérer en route sur l’aire à signaux du terrain de Tan Tan. Nous passons à la verticale du terrain et observons les fameuses flèches. Il nous reste 45 minutes pour affiner nos appréciations et calculs.

Le transit côtier est magnifique. Il fait penser aux falaises de Normandie, mais en moins vert! Il y a d’immenses champs d’éoliennes (jusqu’à 130 pylônes) au milieu de nulle part. Une seule de ces éoliennes suffit à alimenter le petite village de Tarfaya, que nous avons enfin en vue!

Nos coeurs s’emballent. Résister à l’émotion et rester concentré sur la trajectoire. C’est Patrice qui aura la chance de poser les roues du F-GXDG à Cap Juby, dont la piste en terre battue a été spécialement préparée par Jean-Marie A. depuis 2 jours. Cette petite bande damée ne fait que 700m de long. Nous contactons l’organisation au sol qui donne les derniers paramètres sur la fréquence 123,450. Au bout de la piste les autres participants sont déjà parqués et observent les arrivées. Passage verticale à 700 ft puis nous descendons sur la mer et longeons le port pour enrouler ensuite le petit village. Menace principale sur l’approche : des restes d’antennes sur l’axe! Avec un circuit de piste adapté/baïonnette, Patrice rejoint l’axe final et se pose tout en douceur.

Une immense émotion nous emplit en foulant la terre des Pionniers : Mermoz, Saint-Exupéry, sont passés par là, et depuis, c’est comme si le temps s’était arrêté. Une escale à l’ancienne : pas de limite d’aérodrome, on circule à pied sur la piste en prenant garde aux autres appareils à l’arrivée. Un camp bédouin nous attend pour la nuit, pas de téléphone, pas d’internet, des douches donc l’eau est chauffée à la bouteille de gaz et des lits sous une toile en peau de chameau. Il est très facile de s’imaginer 90 ans en arrière!

Le passage du Rallye est comme une fête pour les enfants du village qui nous rejoignent une fois le dernier aéronef posé. Certains équipages ont amené du matériel pour les écoles, des stylos, des sucettes… C’est la folie sur le terrain! Tout le groupe se retrouve autour d’un rafraîchissement sur l’aile d’un Piper PA28 transformé en comptoir de bar pour marquer cette étape phare du Rallye.

Puis il faut se dépêcher avant que la nuit ne tombe car certains souhaitent se baigner et aussi visiter le Musée Saint-Exupéry. Après un passage sur la plage, nous nous hâtons au Musée. Dans une petite salle remplie de panneaux explicatifs, se trouvent certains « vestiges » de l’aventure Aéropostale. Il nous est difficile de contenir notre émotion devant un dessin original du Petit Prince, ou tous ces courriers, livrés à leurs destinataires parfois 3 à 4 mois plus tard, partiellement brûlés ou détériorés suite à l’accident de l’avion qui devait les mener à bon port…

Retour au campement où les résultats de la Galinette et le classement général sont donnés, avec remise de coupe pour les trois premiers… Grâce à notre performance du jour, nous progressons et arrivons au pied du podium, 4e sur 16 équipages. Et rien de tel qu’un bon repas Marocain pour célébrer le classement : harira, pastilla de poulet et l’inévitable couscous. Pour celles et ceux qui ont encore de la place, quelques biscuits et fruits frais accompagnent le traditionnel thé à la menthe. Puis nos hôtes allument un grand feu de joie autour duquel nous nous rassemblons et poursuivons nos discussions, certains poussent même la chansonnette.

Sous un ciel clair et une lune somptueuse, chacun part se coucher sous la tente avec des étoiles plein les yeux. Nul doute que les Aventuriers de l’Aéropostale veillent sur nous

Le débit internet ne permettant pas le chargement des photos, cet article sera illustré dès qu’une connexion ad hoc le permettra. 🙂

C’est la rentrée!

Après presque trois mois de silence, revoilà tout l’équipage #Spirit of LR sur le pont. Notre absence sur les terrains d’aviation et sur la toile fait suite à quelques soucis familiaux et de santé. Mais soyez rassurés, nous sommes désormais tous d’attaque pour notre grande aventure! Avec en prime de Jean Mermoz, un deuxième ange gardien qui nous accompagnera sur les traces des pionniers, en la personne de Nicole Lajoux. Notre chère Mamie sponsor, qui prenait si souvent des nouvelles de notre projet, nous a en effet quittés après quelques semaines de maladie. Gageons qu’elle nous guidera de là-haut!

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Nous avons tout de même oeuvré pour le rallye cet été. En effet, chaque équipage doit présenter à l’assemblée une conférence d’une trentaine de minutes  sur le parcours. A défaut de voler, Patrice étant en convalescence pour l’opération de son genou, nous nous sommes retrouvés pour préparer cette fameuse « conférence ». Nous gardons pour le moment le thème de notre présentation confidentiel, ayant fait le choix de l’originalité… Mais on ne va pas s’ennuyer!

En pleine préparation de la conférence

Cet été aura aussi été l’occasion de reprendre les vols monomoteur pour Céline. Nous avons commencé en douceur par la navigation avec son super instructeur de filleul en la personne de Rémy Peña, qui officie à l’aéro-club de Dax.

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Enfin, un petit mot concernant notre monture. Le fidèle F-GXDG est sorti de visite, les éléments de masse et centrage ont été mis à jour et nous pourrons donc emporter quelques cartons de médicaments à destination des hôpitaux africains 🙂

A très bientôt et bonne rentrée à tous!

# Spirit of LR … Quelle signification?

Trouver un nom pour notre équipe ne fût pas une mince affaire. Les plus farfelus comme les plus communs nous venaient facilement à l’esprit. Mais il nous fallait un nom inédit, qui marque les esprits et soit résolument moderne tout en faisant un clin d’oeil à l’histoire de l’aviation.

Le Hashtag (#) c’est pour la pointe de modernité. Aujourd’hui incontournable dans la prose des courriers électroniques et journaux modernes, il permet de repérer les mots-clés dans des conversations ou des articles.

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Spirit of St Louis – Smithsonian National Air and Space Museum -Washington DC

Derrière ce caractère spécial, on trouve Spirit of LR… Pour les aviateurs qui nous liront, le parallèle avec un autre aéronef historique est évident : le Spirit of St Louis, l’avion mythique avec lequel Charles Lindberg a traversé l’Atlantique Nord en 1927. Certes, cette page de l’Aviation ne fait aucunement référence à l’Aéropostale, d’autant plus qu’il s’agit ici de la ville de Saint Louis (Missouri – USA), qui avait financé l’avion pour l’occasion, mais nous avons détourné ce nom célèbre pour Spirit of …

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Le Vieux Port de La Rochelle

LR comme … La Rochelle! Et oui, la ville Belle et Rebelle, c’est notre « port » d’attache, mais aussi un endroit où séjournait occasionnellement Jean Mermoz. En effet, c’est depuis le port de La Rochelle que le célèbre pilote de l’Aéropostale gagnait les côtes Brésiliennes en paquebot afin d’assurer la continuité de la ligne pour la distribution du courrier en Amérique du Sud¹.

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Jean Mermoz

LR comme … Long Range :  en aéronautique, c’est un régime moteur de croisière économique en carburant. Celui que nous allons utiliser lors du rallye.

LR comme … Aile et Air, Elle et Ère, et là encore, on peut trouver de nombreux symboles. 😉

¹ : « Le paquebot Groix leva l’ancre à La Rochelle le 6 novembre 1927 à destination de Rio de Janeiro. Mermoz était à bord avec le Laté 26 du raid France-Sénégal.«  Extrait de Mermoz de Joseph Kessel